6 mars 2010
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18:00
Le cycle de conférences prévu cette année a débuté le samedi 8 mars, avec Lisa d'Orazio, jeune docteur en histoire après la soutenance de sa thèse sur « La Corse au petit écran, généalogie d'un regard » à l'université de Provence. Le jury lui ayant décerné le grade de docteur avec mention très honorable et les félicitations.
Passionnée par les médias, la jeune étudiante s'est investie durant trois longues années dans cette recherche, étayée de documentaires d'époque qui présentent la Corse vécue d'au moins deux manières à travers le prisme du petit écran. Une faisant évoluer une vision édulcorée exploitant le sensationnel, l'autre étant celle souhaitée par les téléspectateurs corses qui aimeraient plus de véracité et moins de folklore.
Notre époque est celle de la télévision, plus que du cinéma car le petit écran est plus présent à tous les instants de la vie. Du ¾ au 16/9, du tout petit écran à l'écran géant, notre vision est devenue panoramique et instinctivement nous replaçons notre regard dans cet espace rectangulaire.
Rapides et saccadées à souhait les images déferlent dans notre mémoire et impriment notre subconscient.
Via Stella a remplacé les sujets, rares mais historiques, de Cinq colonnes à la une de 1955. Est-ce pour autant que les clichés ont disparu?
Large débat dont Lisa d'Orazio a tissé les trames. Entre folklore et actualité de 1959 à 1969, à la médiatisation du problème corse jusqu'en 1982, et l'île de la violence de 82 à 2006, le traitement médiatique de la Corse s'est modifié considérablement. Les médias hexagonaux s'engouffrant dans le créneau peu occupé de l'information corse, comblant l'attente d'une société insulaire frustrée dans son envie de «savoir» et d'un public hexagonal friand de nouvelles.
Passionnée par les médias, la jeune étudiante s'est investie durant trois longues années dans cette recherche, étayée de documentaires d'époque qui présentent la Corse vécue d'au moins deux manières à travers le prisme du petit écran. Une faisant évoluer une vision édulcorée exploitant le sensationnel, l'autre étant celle souhaitée par les téléspectateurs corses qui aimeraient plus de véracité et moins de folklore.
Notre époque est celle de la télévision, plus que du cinéma car le petit écran est plus présent à tous les instants de la vie. Du ¾ au 16/9, du tout petit écran à l'écran géant, notre vision est devenue panoramique et instinctivement nous replaçons notre regard dans cet espace rectangulaire.
Rapides et saccadées à souhait les images déferlent dans notre mémoire et impriment notre subconscient.
Via Stella a remplacé les sujets, rares mais historiques, de Cinq colonnes à la une de 1955. Est-ce pour autant que les clichés ont disparu?
Large débat dont Lisa d'Orazio a tissé les trames. Entre folklore et actualité de 1959 à 1969, à la médiatisation du problème corse jusqu'en 1982, et l'île de la violence de 82 à 2006, le traitement médiatique de la Corse s'est modifié considérablement. Les médias hexagonaux s'engouffrant dans le créneau peu occupé de l'information corse, comblant l'attente d'une société insulaire frustrée dans son envie de «savoir» et d'un public hexagonal friand de nouvelles.

