Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 10:07

Assemblee-generale-2012.jpg 

Discorsu di u presidente:

S’il fallait faire un bilan de l’ADECEC 41 ans après, nous pourrions dire que nous avons été fidèles à nos engagements de promotion et défense de la langue et la culture corses. Les femmes et les hommes se sont succédé à différents postes, toujours animés par la même préoccupation : les objectifs à atteindre qui passent obligatoirement par la condition sine qua non, la vie et la survie de l’association.

Nous avons su nous adapter, être pionniers souvent, faire coller les nouvelles technologies à nos objectifs essentiels.

La mutation est arrivée avec reconnaissance et le développement de la langue par nos instances politiques. Comment ne pas nous en féliciter. Nous n’avons été qu’une petite pierre de l’édifice, mais cette pierre, nous y tenons, nous la revendiquons.

Ghjè nostra.

 

Nostra a petra, nostra a lingua.

Ce concept que nous proposions il y a quelques années, « A lingua di u pane » est entré en  application. Des formations tous azimuts ont lieu, des cours de corse se tiennent de partout, non pour obéir à une mode, mais parce qu’il est bon d’avoir dans son bagage, les rudiments essentiels qui font le locuteur. Sans exclusive, avec la volonté d’intégrer tout le monde, de partager cette révolution, car c’en est une, l’entrée de la langue corse dans les administrations et les offices. Dans les médias, dans les écoles, dans la rue bientôt où elle retrouvera sa place.

« Ce rêve est devenu réalité » disait Antone Ciosi dans son album prémonitoire « Corsica Nostra ».

Mais alors, mais alors, si tout est fait ? Que devient l’ADECEC ?

Ne vous inquiétez pas, l’ADECEC est déjà devenue. On va s’attacher à développer des attraits pour l’usage de notre langue, sa vulgarisation, on va donc accentuer ce volet que l’on a toujours fréquenté : la facilitation de l’usage de la langue.

On doit pousser toutes les portes, celles du savoir, des jeux, de la réflexion, de la relaxation, la langue doit être présente partout. Sans avoir peur de traduire, mais en donnant la priorité à la création. Nous n’avons pas la prétention d’en être les acteurs mais nous participerons à en être les moteurs.

Il faudra avancer en parfaite harmonie avec les projets financiers, développer les partenariats avec le privé, être en synergie entre les financeurs privés, institutionnels et le monde culturel.

Nous allons continuer notre petit bout de chemin en nous rapprochant des faiseurs d’Histoire pour partager cet amour de la langue et de nos valeurs, qui malgré certains dits négativistes sont toujours restées intactes en résistant au temps tout en essaimant à l’envie.

Quelle fierté de ne pas avoir abdiqué. Quelle fierté d’être demeuré respectueux de l’autre. Quelle fierté d’avoir posé les bases d’un bilinguisme mesuré et possible. Et surtout de s’être donné les moyens de cette réussite, car il s’agit bien de celà.

Permettez-moi une digression :

On cherche toujours l’origine du monde, dans une recherche pragmatique du mystère premier.  Pour s’y noyer.

Pourquoi ne pas y voir une continuité. Pourquoi chercher un début et une fin dans un cercle? Ainsi va la langue corse. Pas celle des premiers habitants de Corse, pas celle de ou du …

Innò, A nostra a lingua hè ciò che nò ne femu.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents